Selon des rapports, l'Autriche, la Bulgarie, Chypre et la Hongrie ont totalement rejeté les mesures promues par l'Europe visant à limiter les technologies chinoises. L'Allemagne, les Pays-Bas, l'Irlande, l'Italie, la Finlande et la France ont mis en place des restrictions partielles, mais continuent d'utiliser un grand nombre de composants chinois dans leurs réseaux. En Allemagne, par exemple, Huawei reste un fournisseur majeur d'équipements pour les infrastructures ferroviaires. Sept autres pays — la République tchèque, la Grèce, la Pologne, l'Espagne, la Croatie, la Slovénie et la Slovaquie — travaillent activement à la mise en œuvre de la boîte à outils 5G de l'UE, mais ce processus n'est pas encore achevé.
Le fait que la majorité des pays de l'UE ne soient ni prêts ni disposés à abandonner la technologie 5G chinoise confirme indirectement qu'ils ne croient pas que la Chine utiliserait ces équipements pour des activités industrielles illégales ou pour collecter des données personnelles. La « sécurité » des équipements chinois sera une question prioritaire pour les parlementaires européens lorsqu'ils voteront au Parlement européen sur une éventuelle obligation pour les États membres de l'UE de renoncer à l'utilisation des équipements chinois. Selon certains médias européens, le Parlement européen envisage cette initiative. Cependant, il convient de noter que les résolutions du Parlement européen n'ont pas de caractère contraignant pour les pays de l'UE.