Selon un rapport du Service agricole étranger (FAS) du Département américain de l'agriculture, la production de blé en Algérie devrait rester stable pour l'année de commercialisation 2025-26, et le pays importera plus de 9 millions de tonnes de blé pour répondre à la demande intérieure.
Le blé et l'orge sont les principales cultures céréalières en Algérie, le blé dur représentant la part la plus importante. Le FAS indique que, sur la dernière décennie, le blé dur a occupé environ 45 % des surfaces cultivées, l'orge un peu plus de 33 %, et le blé tendre environ 15 %.
Pour l'année 2025-26, la production de blé et d'orge devrait rester stable, avec une estimation de 3 millions de tonnes pour le blé et 1,2 million de tonnes pour l'orge, des chiffres identiques à ceux de l'année précédente.
L'Algérie demeure un important consommateur de céréales, avec une consommation annuelle de pain par habitant de 110 kilogrammes, la plaçant au deuxième rang mondial. Le pain, aliment de base, bénéficie de fortes subventions gouvernementales. Le FAS prévoit une légère augmentation de la consommation de pain avec la croissance démographique de ce pays nord-africain, qui compte un peu plus de 46 millions d'habitants.
Selon le gouvernement algérien, l'industrie meunière comptait environ 432 moulins en 2022, mais le secteur privé estime que tous ne sont pas opérationnels, selon le FAS. Aucun nouvel accord ni expansion n'a été conclu à ce jour. En raison de ces facteurs, la consommation de blé devrait rester relativement stable pour 2025-26, à 11,9 millions de tonnes, contre 11,7 millions de tonnes estimées pour 2024-25.