Le 14 février 2025, l'unité 1 de la centrale nucléaire de la Belgique Doel s'est officiellement déconnectée du réseau électrique après avoir terminé ses antécédents d'opération de 50 ans, marquant la retraite de cet ancien réacteur nucléaire. La fermeture est conforme à la politique de suppression nucléaire formulée par le gouvernement belge en 2003, ce qui a conduit à la fermeture de plusieurs autres réacteurs du pays.
L'unité 1 de la centrale nucléaire de Doel est un réacteur à eau sous pression avec une puissance nette de 445 mégawatts exploitée par Electrabel, une filiale belge du groupe français d'Engie. Le processus d'arrêt comprendra le refroidissement étape par étape du réacteur, la réduction de la pression du circuit de refroidissement principal au niveau de la pression d'air ambiante, puis le démarrage du déchargement de la tige de combustible nucléaire. Ces tiges de carburant seront supprimées une par une et transférées sur un quai dédié où elles continuent de refroidir sous l'eau pendant plusieurs années pour assurer une manipulation sûre. Les inspecteurs nucléaires de la Belge Federal Nuclear Supervision Agency (FANC) ont supervisé le processus d'arrêt tout au long et ont souligné que cela n'est techniquement pas différent des arrêts de maintenance normaux, sauf que le réacteur ne sera plus utilisé pour produire de l'électricité après l'arrêt.
Lors de la fermeture de l'unité 1 Doel, FANC a souligné la complexité et la nature à long terme des activités de fermeture. Étant donné que les unités Doel 1 et 2 sont celles que l'on appelle des « réacteurs doubles » qui partagent certains composants tels que les systèmes de sécurité et les salles de contrôle, certaines activités de fermeture ne peuvent être effectuées qu'après cessé les deux réacteurs. Le FANC a noté que le processus d'arrêt avait commencé par un « avis de clôture », un document soumis par l'opérateur du réacteur à FANC pour approbation, détaillant les activités à mener après l'arrêt, se préparant pour la démolition finale. Ces préparatifs prennent environ cinq ans, notamment en éliminant le carburant dépensé, en éliminant les déchets, le rinçage et la vidange des tuyaux. Dans le même temps, les opérateurs devront également soumettre des demandes de permis de démolition, y compris aux niveaux fédéral et régional, qui prendra environ quinze ans.